Nous ne nourrissons pas une colonie de vacances!
Chéri a acheté un frigo. Bon d'accord, en bon français: un réfrigérateur, Whirlpool (je m'y reprends à 3 fois pour trouver l'orthographe bien sur) for Ikea s'il vous plait. Un grand frigo avec portes en inox (top la classe) mais surtout assez grand pour contenir de quoi nourrir une famille de 10 personnes en temps de guerre. Bref, ce grand frigo, il a du donc bien sûr fallu le remplir. A mon plus grand desespoir. Parce que quiconque a déjà partagé un repas avec Chéri comprend mon malheur. Chéri ne mange pas, il ingurgite. Alors nous voilà donc partis chez Leclerc, et je regarde Chéri faire ses courses, totalement dubitative en priant le ciel pour qu'il me laisse m'occuper des courses plus tard quand nous habiterons ensemble. Rayon frais: 5 paquets de fromage rapé, et à peu près une dizaine de paquets de fromages différents, 3 paquets de tagliatelles fraîches. Je le laisse, là, j'abandonne déjà après avoir posé mes 4 yaourts à côté de ses 3x16 à lui. Je reviens quelques minutes plus tard et je vois en vrac: 5 paquets de céréales, 5 boîtes de raviolis, presque autant de conserves, de surgelés. J'en passe et des meilleurs. Je passe pas loin de 5 bonnes minutes à tout mettre sur le tapis roulant, en essayant de me cacher pour qu'on ne me reconnaisse pas (on ne sait jamais!). pour tout vous dire, Chéri est obligé de remplir les sacs pendant que je continue à vider le chariot. Et n'oublions pas que tout ceci, c'est uniquement pour LUI. C'est desespérant. Je ne sais plus quoi faire, sinon déprimer lorsque je vois que le paquet familial de poêlée basquaise y passe en un seul dîner. Je vais bien devoir me faire une raison...